theo lem - bloghttps://theo-lem.org/2020-07-11T00:00:00+02:00Retour sur la manif #NousToutes du 10 juillet 2020 à Lyon2020-07-11T00:00:00+02:002020-07-11T00:00:00+02:00theotag:theo-lem.org,2020-07-11:/noutoute10072020endirect.html<p><em>Le 10 juillet 2020 à 18h30, une manifestation organisée par le collectif <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_NousToutes">Nous toutes</a> partait de l'Hôtel de Ville à Lyon. La revendication : les démissions de Gérald Darmanin et de Éric Dupont-Moretti, nommés respectivement ministres de l'Intérieur et de la Justice lors du récent remaniement ministériel. Darmanin est actuellement sous …</em></p><p><em>Le 10 juillet 2020 à 18h30, une manifestation organisée par le collectif <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_NousToutes">Nous toutes</a> partait de l'Hôtel de Ville à Lyon. La revendication : les démissions de Gérald Darmanin et de Éric Dupont-Moretti, nommés respectivement ministres de l'Intérieur et de la Justice lors du récent remaniement ministériel. Darmanin est actuellement sous accusation de viol, et Dupont-Moretti s'est montré ouvertement hostile au mouvement #MeToo. Rapide compte-rendu sur la manifestation.</em></p> <p>6h47 : Y'a une meuf qui a un tatouage de guillotine. </p> <p>6h48 : On doit être 800-1000 à vue de pif. </p> <p>6h48 : Cortège #NousToutes et LGBT+ en vue, mais aussi UCL et CNT.</p> <p>6h50 : pas besoin d'être beaucoup pour bloquer la rue de la Rep', comme quoi.</p> <p>6h50 : « Ministres, violeurs, assassins »</p> <p><img alt="rue république" src="/images/manif1007/image4.JPG"></p> <p>6h51 : Bifurcation aux Terreaux</p> <p>6h53 : y'a des taxis véners</p> <p>6h55 : perso, toujours autant de mal à être vocal en manif. </p> <p>6h55 : tiens, on s'est arrêté⋅es. Un feu rouge ? </p> <p>6h57 : « PatriarCACA, marre de ce quinquennat ». Prix perso de la meilleure pancarte. </p> <p>7h00 : « A-ha, anti, antipatriarcat »</p> <p>7h00 pancarte : « 2 loups sont dans la bergerie »</p> <p><img alt="quais" src="/images/manif1007/image3.JPG"></p> <p>7h02 sur les quais : il fait bon, y'a du vent. On est pas bien là ? </p> <p>7h06 pancarte : « Les accusations de viol détruisent tellement de vies qu'on en devient ministre.»</p> <p>7h10 : manif au rythme un peu en accordéon, mais néanmoins vive et bonne ambiance. Je like, je partage. </p> <p>7h11 : arrivée au pont Wilson, oh tiens l'Hôtel Dieu qui se dessine. </p> <p>7h15 pancarte : « Présomption d'innocence = présomption de non-crédibilité des victimes. » Ça va jaser chez les bourgeois.</p> <p>7h17 : c'est la nouvelle mode les deux chignons pour les mecs aux veuch longs ? Je suis tellement peu in. </p> <p>7h20 : oh y'a une pote de lycée !</p> <p>7h23 devant l'Hôtel-Dieu : mon tout premier die-in ! </p> <p>7h28 : en tapant sur les échaffaudages, on a l'impression d'être légions. Arrivée à Bellecour. </p> <p>7h29 </p> <p><img alt="bellecour coucher soleil" src="/images/manif1007/image2.JPG"></p> <p>7h30 pancarte : « Marre de voir le mâle partout »</p> <p>7h37 sous la statue de Bellecour : « Antionomie », le reste je comprendre pas.</p> <p>7h39 : alors, on la déboulonne cette statue ? </p> <p><img alt="satue bellecour" src="/images/manif1007/image1.JPG"></p> <p>7h43 pancarte : « Merci les mecs d'être là &lt;3 » Quelle délicate attention. </p> <p>7h44 : bah voilà, c'est fini, les gens sortent les 86. Over and out, à vous les studios. </p>Un festival et un calendrier2020-06-01T00:00:00+02:002020-06-01T00:00:00+02:00theotag:theo-lem.org,2020-06-01:/weareoneff.html<p><em>Ces derniers temps, confinement aidant, j'ai passé beaucoup de temps à regarder des films. À l'occasion d'un festival de cinéma en ligne proposant de nombreux films issus de sélections de divers festivals (Cannes, Venise, Guadalajara, etc.), j'ai passé quelques heures à compiler leur programmation dans un calendrier.</em></p> <h2>Le We Are …</h2><p><em>Ces derniers temps, confinement aidant, j'ai passé beaucoup de temps à regarder des films. À l'occasion d'un festival de cinéma en ligne proposant de nombreux films issus de sélections de divers festivals (Cannes, Venise, Guadalajara, etc.), j'ai passé quelques heures à compiler leur programmation dans un calendrier.</em></p> <h2>Le We Are One Film Festival</h2> <p>En ce moment se déroule le <a href="http://www.weareoneglobalfestival.com/">We Are One : A Global Film Festival</a>, un festival de film en ligne. Pas une première dans le genre, mais sans aucun doute dans l'échelle : plusieurs dizaines de films sont disponibles en ligne, <a href="https://www.youtube.com/weareone">directement sur Youtube</a>, avec des « projections » en live, qui restent disponibles pendant toute la durée du festival (10 jours). L'appel au don est lancé, de manière assez originale : à chaque vidéo, un lien vers la plateforme de dons d'une ONG différente est proposé, directement dans la description de la vidéo. Le dénominateur commun : les dons serviront à la lutte contre le Covid-19.</p> <p>Pas de commentaire sur le choix de la plateforme Youtube, qui a tous les défauts qu'on lui connaît. Je valide néanmoins le projet de laisser au grand public l'accès à un si grand nombre de films, même pour un temps limité. (Qui sait, peut-être que dans quelques années un festival de cinéma décentralisé de films sous Creative Common prendra place sur des instances <a href="https://joinpeertube.org/">PeerTube</a> ?)</p> <p>Je n'ai pour le moment pas eu l'occasion de regarder beaucoup de ces films, seulement quelques courts-métrages parmi les nombreux programmes proposés. On remarquera notamment une <a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLA_atH--hPG5N0dlZhN4yGdCL07plyLxb">sélection</a> de films d'animation dont une grande partie provient du festival de films d'animation d'Annecy.</p> <h2>Le (petit) problème</h2> <p>La programmation, disponible sur <a href="http://www.weareoneglobalfestival.com/schedule">le site internet</a> n'est compilée nul part d'une manière satisfaisante (exportable et adaptable aux applications utilisées). Pour avoir accès à l'information « quel film est disponible quel jour à quelle heure », il faut donc aller flâner sur le site, repérer les films souhaités, y revenir...</p> <p>J'utilise personnellement des applications de calendrier qui permettent de compiler ce genre d'information : l'application Agenda de Gnome pour mon PC sous Ubuntu, et celle de Nextcloud sur mon instance personnelle pour accéder aux différents calendriers de plusieurs appareils en même temps. Ces applications sont capables de lire des fichiers iCalendar (extension en <strong>.ics</strong>), qui contiennent des informations simples sur des événements : date et heure de début et de fin, titre, résumé, informations de lieu...</p> <p>J'ai donc passé quelques heures à écrire un script qui crée ce fichier iCalendar à partir des informations du site (les dizaines de films disponibles m'ont découragé de le faire à la main.)</p> <h2>La (rapide) solution</h2> <p>Le fichier de calendrier est disponible <a href="https://theo-lem.org/assets/waoff-calendar.ics">ici</a>, si vous souhaitez l'ajouter à votre application de calendrier. N'hésitez pas à me faire des retours sur son format, qui n'est sans doute pas parfait.</p> <p><em>Je vous conseille <strong>fortement</strong> de désactiver les notifications de ce calendrier après import, il y a beaucoup, beaucoup d'événements.</em></p> <p>Le script que j'ai écris est disponible <a href="https://git.jean-cloud.net/theolem/waoff_parser">ici</a>, afin que chacun⋅e puisse l'inspecter. Rien de très notable (ni de très propre d'ailleurs), mais quelques points d'attention :</p> <ol> <li><strong>Le site est basé sur un framework JS</strong> (a priori React) : ça ne m'a pas facilité la tâche, car un simple <code>wget</code> ne permet pas de capturer la page HTML dans son intégralité. Il faut en effet charger le code JS et attendre qu'il crée la vue côté client, et je n'ai pas trouvé de manière rapide et simple de le faire de manière programmatique, en substitution du navigateur. J'ai donc dû contourner le problème en exécutant le code suivant dans la console de mon navigateur : <code>console.log(document.getElementsByTagName('html')[0].innerHTML)</code>, puis en copiant-collant le résultat (la vue côté client) dans des fichiers HTML, que j'ai ensuite parsé.</li> </ol> <p><em>(Selon moi l'utilisation d'un framework JS pour ce genre de site est très discutable : c'est très « cool » et dans l'air du temps, mais ça ne fait que rendre le site plus lourd alors que je n'ai trouvé aucun élément dynamique sur le site, ni même d'animation qui justifierai de près ou de loin le chargement de tant de code dans le navigateur à chaque visite du site.)</em></p> <ol> <li> <p><strong>Les horaires EST</strong> : j'ai utilisé la très bonne librairie Python <a href="https://pypi.org/project/pytz/">pytz</a> pour convertir l'horaire de base affichée sur le site (Eastern Standard Time, soit -6h par rapport à la France) dans le fuseau horaire local. Le script permet d'ailleurs de choisir un autre fuseau, avec un comportement discutable (il faudrait par exemple proposer les fuseaux horaires sous forme de liste à l'utilisateur du script, plutôt que lui demander de les entrer à la main). J'ai également dû corriger à la main l'erreur d'une heure entre l'horaire EST et Europe/Paris, qui était dûe au changement d'heure, qui n'est pas pris en compte par la librairie.</p> </li> <li> <p><strong>La librairie iCalendar</strong> de Python, dont la doc est <a href="https://icalendar.readthedocs.io/en/latest/">ici</a> : elle est super. Rien à dire.</p> </li> </ol> <p>En bref, environ deux heures de travail pour un fichier qui marche plutôt pas trop mal àmho. </p> <p>Bon visionnage !</p>Et vous, vous proposez quoi ?2020-05-07T00:00:00+02:002020-05-07T00:00:00+02:00theotag:theo-lem.org,2020-05-07:/etvous.html<p><em>Pour un peu de contexte, le gouvernement français est en train d’étudier la possible mise en place de l’application StopCovid, un application de tracking de contacts sans géolocalisation pour le Covid19, similaire à ce qui a déjà été mis en place à Singapour ou en Corée. <a href="https://youtu.be/AAt8KMXtApU">Cette vidéo …</a></em></p><p><em>Pour un peu de contexte, le gouvernement français est en train d’étudier la possible mise en place de l’application StopCovid, un application de tracking de contacts sans géolocalisation pour le Covid19, similaire à ce qui a déjà été mis en place à Singapour ou en Corée. <a href="https://youtu.be/AAt8KMXtApU">Cette vidéo</a> explique de manière simple et concise son fonctionnement technique (avec une attention particulière sur l’aspect « privacy by design »), comme <a href="https://framablog.org/2020/04/12/une-appli-de-tracage-du-covid-9-qui-echappe-a-big-brother/">cette BD traduite par Framalang</a>. De l’autre côté du tableau, la Quadrature du Net a <a href="[https://www.laquadrature.net/2020/04/14/nos-arguments-pour-rejeter-stopcovid/ ](https://www.laquadrature.net/2020/04/14/nos-arguments-pour-rejeter-stopcovid/ )">émis des critiques</a> sur cette application, comme de nombreuses structures critiques des avancées du gouvernement à ce niveau.</em></p> <p>​ Un argument qui m’a marqué, notamment sur <a href="https://twitter.com/LoupRouge/status/1250416624126943235">ce fil twitter</a> a été le suivant : « Mais vous, que proposez-vous de mieux ? ». En effet, c’est bien beau de faire la critique de cette application, et les arguments quant à son inefficacité réelle sont recevables sans trop tergiverser. Pour autant, est-il pertinent de lui faire barrage alors qu’aucune autre solution n’a été avancée facilitant la traçabilité des contacts ?</p> <p>​ Tout d’abord, je trouve assez injuste le reproche fait à l’association Framasoft sur ce fil Twitter de ne pas proposer autre chose. On ne reviendra pas (ou pas longtemps) sur l’argument très courant qui dit : « Vous ne faites que critiquer, vous ne proposez jamais de solution », il est irrecevable. Un système étant incapable de faire sa propre critique, et le pire argument de la droite étant celui d’être le « seul régime politique sérieux», la critique profonde et systématique des décisions et nécessaire, et elle est d’autant plus pertinente dans ce cas quand elle provient de structures compétentes quand on aborde les sujets du numérique. </p> <h2>Pourquoi s'y opposer ?</h2> <p>​ Mais dans ce cas précis, dans une situation de crise, est-il effectivement pertinent de s’opposer à une telle application alors même que, si son efficacité est toute théorique, elle a le mérite de s’attaquer à un sujet si crucial ? On peut aussi saluer le travail apporté sur le protocole même de l’application, qui repose sur l’anonymat total des utilisateurs jusque dans ses fondements. Il faut l’admettre : cette application est bien pensée. </p> <p>​ Le problème est réellement celui de l’arbre qui cache la forêt, et de l'impunité de l'Etat. Des voix provenant du personnel soignant se sont déjà élevées pour contrer l’épithète de « héros » qui leur était apposé, tous les soirs à 20h, aux fenêtres des grandes villes de France. En effet, en saluant le personnel soignant comme des héros faisant preuve des plus grands sacrifices, l’État dissimule le réel problème : que les hôpitaux étaient mal pourvus, et cela pour une raison bien identifiée qui est la casse systématique des services publics en général et du système hospitalier en particulier, qui a lieu depuis des décennies. Oui, le personnel soignant a fait preuve de courage et d’abnégation en travaillant dans de telles conditions d’exposition, et il va sans dire que les morts auraient été innombrables sans cela. Mais il convient de rappeler que si des lits avaient été créés plutôt que supprimés, si les logiques managériales avaient épargné les hôpitaux, si l’industrie nationale critique n’avait pas été <a href="https://www.bastamag.net/production-masques-FFP2-strategie-industrielle-usine-Plaintel-plan-social">abandonné par l’Etat</a>, les vies sauvées auraient été bien plus nombreuses. </p> <p>​ Dans ce contexte, comment recevoir un gadget technologique, présenté par certains comme la panacée <a href="https://blog.gds-gov.tech/automated-contact-tracing-is-not-a-coronavirus-panacea-57fb3ce61d98">malgré des retours d’expérience déjà mitigés</a> ? Il est clair que ce que le gouvernement essaye d’accomplir par de tels mouvements de manche est d’apparaître compétent, rassurant, <em>agissant</em> dans un contexte où le peuple perd confiance en lui. Et il serait si facile, une fois l’application largement déployée, si l’on constate que la propagation du virus ne freine pas, d’accuser la portion de la population réfractaire à cette technologie de manque de civisme affectant la population entière. Ces nouveaux morts auraient pu être évités si on avait simplement accepté d’installer une pauvre appli, si on avait arrêté deux minutes de jouer les irréductibles gaulois qui savent mieux que tout le monde. Mais on le rappelle, si ces morts ont lieu, c’est avant tout dû au manque de masques, de kits de tests, de gel, de lits, de respirateurs, de fond pour les hôpitaux et la recherche…</p> <p>​ Et si le nombre de morts diminue effectivement, à quoi cela sera-t-il bon ? Si l’on constate qu’après l’installation d’une application on arrive (du moins en apparence) à maîtriser une épidémie, qui sera mis en cause ? Le système de santé à nouveau, si gourmand, si coûteux, et tellement moins moderne et disruptif qu’une application bardée d’algorithmes et de protocoles novateurs. Après tout, pourquoi faire payer de telles institutions au contribuable alors que la prochaine fois il suffira de pondre une application ad-hoc et de la jeter en pâture au peuple paniqué ?</p> <h2>Et si ça marchait quand même ?</h2> <p>​ Dernière question : est-ce que la critique serait la même si son efficacité était réelle et prouvée ? Imaginons une seconde, et c'est bien là un effort d'imagination : Singapour a déployé massivement son application TraceTogether, et en dépit d’un système de santé saturé, on observe que le système a un score presque parfait de vrai sur faux positifs, qu’il a permis un confinement chirurgical, tout en étant moins coûteux que des entretiens systématiques ou des tests massifs de la population.</p> <p>​ Premièrement, cela ne répond pas à une autre critique avancée par la Quadrature du Net sur l’habituation des citoyens aux mesures de surveillances intrusives. Cette application resta une nouvelle mesure technologique visant à automatiser le traitement de données de santé, qui viendra empiéter un espace très intime : nos propres téléphones portables. L’application est « privacy by design », très bien. Elle reste une porte d'entrée vers de la surveillance plus massive, moins subtile, moins soucieuse de la vie privée. C'est l'argument du pied dans la porte.</p> <p>​ Deuxièmement, ce qui est critiqué n'est pas la décision de l'Etat de pousser un outil qui n'est <strong>sans doute pas utile</strong>, mais la <strong>non-intervention de la question même de l'utilité dans le processus de décision</strong>. La technologie, et en particulier sous ses traits numériques, high-tech et lissés, compréhensible par si peu et tellement insaisissable, est devenu un objet sacré, très comparable (et je cite là un membre de Framasoft) au recours à la prière au Moyen-Âge. Qu'on soit clair : <em>il n'y a pas plus de raison de croire qu'une application de tracking de virus améliorera la situation sanitaire actuelle que les religieux n'avaient de raison de croire que la miséricorde divine les sauveraient de la peste noire au 15ème siècle</em> , n'en déplaise à <a href="https://medium.com/@cedric.o/stopcovid-ou-encore-b5794d99bb12">Cedric O</a> (sécrétaire d'état au numérique).</p> <p>Et pourtant, les gouvernants continuent à pousser leurs outils. Pourquoi ces gadgets continuent-ils à s'insérer toujours plus dans nos vies, en dépit de leur effet négatif prouvé sur les inégalités face aux services publiques, sur la marchandisation et la comptabilisation de ce même secteur, sur la vie privée et les données personnelles, et tant d'autres choses encore ? Parce qu'il se barde des couleurs de la modernité et du progrès, pas le progrès social, mais le progrès technologique qui s'auto-suffit et s'auto-alimente. </p> <h2>Rejettons en bloc</h2> <p>Rien ne bon ne peut sortir de cette application, que ce soit sur le plan sanitaire, sécuritaire ou social. Rien de plus en réalité que de jeter un marché de plus à une industrie qui a encore et encore prouvé son opposition aux valeurs d'égalité, de solidarité et de justice sociale. Il faut continuer à lutter contre de telles décisions, et ne pas se laisser âpper par les sirènes du miracle technologique. </p>